Fin du nucléaire

Einde van kernenergie
Ende der Atomkraft

Lettre aux membres de Fin du nucléaire (FDN)
Lettre n° 14
Le 18 février 2018

 

Sommaire

– Réunions du CC (comité de coordination)
– Renouvellement de la cotisation de membre
– Interpellation des Collèges communaux (ICC)
– L'Écho des atomes
– Contre les compteurs électriques « intelligents »
– Radon : 10 % des cancers du poumon
– Agenda

 

Réunions du CC (comité de coordination)

En 2018, comme en 2017, les réunions auront lieu le 3e lundi de chaque mois à 18 h à Barricade. Exception en mai : le lundi 28 mai au lieu du 21 (lundi de Pentecôte).

L'ordre du jour de la prochaine réunion du CC, réunion à laquelle tout membre en ordre de cotisation est invité. Lieu et date de la réunion : voir l'ordre du jour.
Le rapport de la réunion précédente.

Les ordres du jour et les rapports de toutes les réunions sont disponibles ici : www.findunucleaire.be/lettre/pdf/

 

Renouvellement de la cotisation de membre

Selon les statuts de l'ASBL, le renouvellement de la cotisation est dû avant le 31 mars. Pour éviter les oublis et les fastidieux rappels de cotisation, nous vous invitons à mettre en place un ordre permanent annuel avec une date anniversaire entre le 1er janvier et le 31 mars, avec en communication : Cotisation.

Toujours selon les statuts ou le ROI :
– L'adhésion prise en novembre ou décembre est valable pour l'année suivante.
– Le montant de la cotisation annuelle est de 5 € ou plus, avec un maximum de 100 €.

L'adresse bancaire de l'ASBL : Fin du nucléaire ASBL, BE55 0689 3115 3244
En communication du virement bancaire : Cotisation.

 

Interpellation des Collèges communaux (ICC)

Des demandes d'interpellations dans diverses communes ont été déposées ou le seront dans les jours qui viennent.

Le document principal de préparation (www.findunucleaire.be/icc.pdf) de même que la page web de l'ICC (www.findunucleaire.be/icc.htm) sont en cours de refonte. Ces nouvelles versions seront disponibles vers le 25 février.

Adresse de contact à propos de l’ICC : icc@findunucleaire.be

 

L'Écho des atomes

Les dernières entrées de cette page de notre site web (www.findunucleaire.be/echo.htm) :

Quelle est la fiabilité de nos réacteurs nucléaires ?

La sécurité d’approvisionnement a toujours été l’argument ultime du gouvernement pour prolonger l’exploitation des réacteurs nucléaires les plus anciens. La réalité en est loin. Au cours des deux dernières années, Tihange 1 a été plus souvent à l’arrêt qu’en fonctionnement...

[...]Au cours de leurs 20 premières années d’exploitation, les réacteurs nucléaires ont produit en moyenne pendant 90 % du temps. En 2015, ce taux est tombé à 48 % à peine, et au cours des deux années suivantes, il a chaque fois atteint 80 %. En moyenne, depuis 2015, la disponibilité du parc nucléaire belge est donc de 69 %[...]

Lire ce billet d'Eloi Glorieux sur le site de Greenpeace Belgique.

Arrêt immédiat du nucléaire ?

Comme tous les pays qui se sont engagés dans la mise en œuvre de la production d’électricité d’origine nucléaire, la Belgique s’enfonce dans une impasse.

Un des éléments en est le démantèlement des centrales et la « gestion » des déchets nucléaires, en particulier de catégorie B et C, à la durée de vie de centaines, de milliers, voire de millions d’années. Assurer un stockage sûr et pérenne sur cette durée inimaginable relève de la quadrature du cercle n’en déplaise à ces cadres de l’Andra (Agence française des déchets), qui, comme d’autres, déclarent sans ciller avoir pour objectif de « prendre en compte les aléas humains et climatiques et apporter la démonstration de la sûreté du stockage sur une période d’un million d’années ».

Que dire alors de son coût, pour nous et pour les générations futures ? En Belgique, une enveloppe de 14,8 milliards est prévue pour le démantèlement des réacteurs et la gestion des déchets, à supposer que cet argent soit encore disponible au moment requis, la majeure partie de la provision déjà versée par l’opérateur (Electrabel) lui ayant aussitôt été prêtée... Qui ne se souvient de la faillite du système bancaire de 2008 et comment, finalement, c’est le citoyen qui, par ses impôts, continue de le renflouer ?

Dans un article paru dans Le Soir du 20 janvier, le député fédéral Ecolo Jean-Marc Nollet alerte qu’« il manquera 20 milliards pour sortir du nucléaire », une extrapolation pour la Belgique des coûts estimés pour leur pays par l’association professionnelle des opérateurs suisses.

Il est difficile de lui donner tort sur ce point. Sur les 14,8 milliards d’euros prévus, 5,5 milliards seraient affectés au démantèlement. Les USA sont le seul pays qui a à son actif plusieurs démantèlements de réacteurs atomiques. Or pour le démantèlement annoncé de 4 réacteurs californiens d’une puissance d’environ 1 GWe chacun, la provision par réacteur est de l’ordre de 2 milliards d’euros (les 2 réacteurs de San Onofre arrêtés en 2012 et les 2 deux derniers réacteurs en activité, ceux du Canyon du Diable qui seront fermés en 2024). Extrapolant aux réacteurs belges, on peut donc raisonnablement penser qu’il manquera environ 7 milliards pour le démantèlement ; ce qui fait que, du budget prévu, il ne resterait à peu près rien pour la gestion des déchets[...]

Lire la suite dans le numéro 33 de Kairos. Kairos est un bimestriel, le numéro 33 sera disponible en kiosque à partir du 20 février. Info et abonnement : www.kairospresse.be

Une nouvelle étude le démontre : il n’y a aucun avantage économique à reporter la sortie du nucléaire1er février 2018

Prolonger la durée de vie de deux réacteurs nucléaires ne procure aucun avantage économique à long terme, mais est plus risqué. Les organisations environnementales Greenpeace, Bond Beter Leefmilieu (BBL) et Inter-Environnement Wallonie (IEW) en arrivent à cette conclusion sur la base d’une mise à jour par le centre de recherche EnergyVille de son étude énergétique 2017 réalisée à la demande des grands consommateurs industriels.

La suite sur le site d'IEW.

 

Contre les compteurs électriques « intelligents »

Extrait de la page www.findunucleaire.be/petitions.htm

Les parlements régionaux belges sont sur le point d’adopter un texte légal imposant l’installation systématique dans tous les ménages, entreprises, industries, établissements scolaires de compteurs communicants dits « intelligents ».

Ces compteurs présentent de nombreux défauts et risques divers tant pour notre santé que pour notre sécurité. Pour ces raisons, nous devons nous mobiliser ensemble afin que ces projets n’aboutissent pas ; que les principes de la démocratie l’emportent sur la particratie et que nos libertés et droits fondamentaux soient respectés.

Signer.

Lire ce dossier de Paul Lannoye sur la question :
Le déploiement des compteurs dits « intelligents » est une fausse bonne idée - Ils sont dangereux, intrusifs, nocifs et … inutiles (février 2018).

 

Radon : 10 % des cancers du poumon

Pour ses membres, Fin du nucléaire a fait l'acquisition d'un détecteur de radon facile d'utilisation. Si vous voulez savoir quelle est la concentration de radon dans l'air ambiant de votre habitation, envoyez une demande à l'adresse radon@findunucleaire.be pour emprunter le détecteur (une participation aux frais de 10 € vous sera demandée).

Le radon est un gaz radioactif inodore et incolore présent naturellement dans l'écorce terrestre(1). Il diffuse à travers le sol, plus ou moins rapidement selon la perméabilité, se répand dans l'air ambiant et peut se concentrer dans les habitations, les caves en particulier. Les matériaux de construction constituent une autre source potentielle de radon. On le retrouve aussi dans l'eau à des concentrations généralement négligeables.

En Belgique et en France, il est responsable d'environ 10 % des cancers du poumon pour les fumeurs et de 40 % pour les non-fumeurs ainsi que d'environ 10 % de la mortalité par cancer du poumon. Ces données moyennes fluctuent en fonction de la géologie du territoire considéré. L'association du radon et de la fumée de tabac a un effet synergique en termes de cancer du poumon.

La concentration du radon dans l'air s'exprime en Becquerel par mètre cube d'air (Bq/m3). Dans une maison, elle ne devrait pas dépasser les 100 Bq/m3 (norme pour les nouvelles constructions en Belgique et norme de l'OMS). Dans l'atmosphère, la concentration varie entre 1 et 100 Bq/m3 et même moins au-dessus de l'océan. Dans une maison mal ventilée et mal située, la concentration peut monter jusque 2.000 Bq/m3. Une valeur de 160 kBq/m3 a été mesurée dans une galerie de mine non-ventilée.

En Belgique, on distingue cinq classes de commune selon la proportion de maisons dont la concentration en radon dépasse un niveau de référence fixé à 300 Bq/m³ (une valeur qui ne devrait jamais être dépassée dans un habitat) :

  1. Classe 0 (moins de 1 % des maisons au-dessus du niveau de référence)
  2. Classe 1a (de 1 à 2 %...)
  3. Classe 1b (de 2 à 5 %...)
  4. Classe 2a (de 5 à 10 %...)
  5. Classe 2b (plus de 10 %...)

Pour savoir à quelle classe appartient votre commune, consulter cette carte sur le site de l'AFCN. Sur ce site vous trouverez d'autres informations sur la question du radon.

___
(1) Le radio-isotope le plus fréquent du radon est le radon-222 (le radon n'existe pas sous une forme atomique stable, tous ses isotopes connus sont donc radioactifs). Le radon-222 apparaît suite à la désintégration du radium-226, un descendant de l'uranium-238 qui est présent dans toutes les roches en faible concentration (± 3 g/tonne - voir ce schéma de la chaîne de désintégration de l'uranium-238). La période du radon-222 est de 3,8 jours. Sa désintégration donne lieu à du rayonnement alpha et du polonium-218 également radioactif.
(2) Période d'un radio-isotope : durée au bout de laquelle la moitié des noyaux de cet isotope initialement présents se désintègrent (au cours du processus naturel de la radioactivité). Lors de sa désintégration, un noyau (instable) perd de l'énergie (masse) en émettant des radiations alpha, bêta et-ou gamma.

 

Agenda

Extrait de la page findunucleaire.be/agenda.htm :

Vendredi 2 mars, Liège

Contribution de Fin du nucléaire à une animation autour de l'énergie à l'Athénée de Waha.

Jeudi 8 mars 2018, 20 h, Namur

Tu n'as rien vu à Fukushima
Théâtre et débat. Avec des membres de Fin du nucléaire.
Organisation et plus d'info : Les Amis de la Terre Belgique.
Au Centre culturel de Namur, Traverse des Muses 18. Prix libre.

Samedi 10 mars 2018, le matin à Liège

Action en préparation.
Nous contacter si vous êtes intéressé à participer.

Mercredi 28 mars 2018, 19 h 30, Liège

Énergie et finance
Dans le cadre du cycle « Capitalisme insoutenable » d'Attac-Liège. Thème abordés : énergie et société, le coût du nucléaire et des énergies des renouvelables. Avec Fin du nucléaire et la coopérative Ferréole.
À l'ULg, place du XX Août.
Précisions à venir.

Samedi 21 avril

Accueil de citoyens allemands et hollandais pour le dépôt de plainte dans les commissariats de police de différentes villes.
À Eupen, Tongres, Visé, Liège et Anvers.
Précisions à venir.

Jeudi 10 mai, Aachen

Manifestation à l’occasion de la venue du président Macron qui y reçoit le prix « Charlemagne 2018 ».
Voir www.karlspreis.de/fr/
Précisions à venir.

Samedi 12 mai, 10 h, Seraing

Nucléaire et climat
Projection-exposé-débat avec Francis Leboutte, ingénieur civil, membre de l'asbl Fin du nucléaire.
Au Leonardo Da Vinci, rue Cockerill 84.
Précisions à venir. La date pourrait être changée pour un autre samedi en mai.

Dimanche 20 mai, aux 3 frontières

Pique-nique antinucléaire, aux 3 frontières
Précision à venir. Date à confirmer.

Mercredi 23 mai, 19 h 30, Herstal

Projection du documentaire La terre abandonnée de Gilles Laurent (73 minutes, 2016).
Suivie d'une discussion avec des membres de Fin du nucléaire asbl : Bouli Lanners (cinéaste) et Francis Leboutte (ingénieur civil).

Ce documentaire traite de la situation des habitants de la région de Fukushima après la catastrophe du 11 mars 2011 qui a vu la fusion des cœurs de trois des réacteurs de la centrale atomique de Fukushima-Daiichi, avec pour conséquence une forte contamination radioactive de territoires entiers, parfois à une distance bien au-delà des 100 km de la centrale (tout l'hémisphère nord ayant été contaminé à des degrés divers).

Le réalisateur, Gilles Laurent, est né le 16 septembre 1969 à Bastogne et est mort dans les attentats de Bruxelles le 22 mars 2016.
Pour plus d'information sur ce documentaire, voir le site du distributeur (photos, bande-annonce, synopsis, articles de presse, etc.) et lire ce texte de Caroline Lamarche, écrivain.

À La Charlemagn'rie, rue Henri Nottet 11

 

Pour le comité de coordination de Fin du nucléaire,
Francis Leboutte

Fin du nucléaire, rue de la Charrette 141, 4130 Esneux
www.findunucleaire.be
info@findunucleaire.be
T. : 04.277.06.61

Les archives de la lettre des membres : www.findunucleaire.be/lettre